
Observations d’auxiliaires et de ravageurs en Essonne: des conditions de travail exceptionnelles
La mise en place des protocoles élaborés du projet ARENA a démarré depuis début avril. Ce printemps, les observations sont réalisées sur deux parcelles de blé tendre, déjà suivies à l’automne dernier et sur deux parcelles de maïs.
2 parcelles de blé
Sur la première parcelle de blé, deux zones d’observation de pucerons sont placées. La première à proximité d’une lisière de bois, la seconde à proximité d’une bande enherbée. Cette parcelle comprend également une zone d’observation de limaces.
Sur la seconde parcelle, cultivée en semis sous couvert, a été placée une zone d’observation limaces. Ainsi, en plus d’alimenter la base de données regroupant les observations sur l’ensemble des parcelles du réseau, nous en profitons pour réaliser des analyses locales plus fines sur l’impact des pratiques et de l’environnement proche des parcelles sur les populations d’auxiliaires et de ravageurs.
2 parcelles de maïs
Ce printemps, des observations des pucerons, limaces, et de leurs auxiliaires ont également lieu sur deux parcelles de maïs. Nous souhaitons acquérir des données sur les populations présentes dans cette culture et leurs évolutions au cours du temps. La semaine du 4 juin, les observations visuelles nous ont bien occupés puisque pas moins de 1600 pucerons ont été comptabilisés sur 100 plants répartis sur les deux parcelles de maïs. Cette semaine, environ 300 pucerons ont été relevés sur ces mêmes plants. Les conditions météo particulièrement pluvieuses de ces derniers jours et l’observation d’auxiliaires (œufs, larves, adultes de coccinelles et de syrphes) pourraient expliquer cette diminution des populations.
Des visiteurs indésirables
Si les observations se sont déroulées normalement jusqu’au début du mois de juin, ces dernières semaines se révèlent plus compliquées! En effet, la station expérimentale de Boigneville est bordée de massifs forestiers. Ceux-ci sont des habitats privilégiés des sangliers, qui apprécient venir visiter les parcelles et retourner pots Baber et pièges à limaces. Il nous faut donc composer avec cet aléa.
Contacts:
et – ARVALIS Institut du végétal