
Vendée: suivis des pots Barber, protocoles Carabes/Limaces, printemps 2018
Lors du printemps 2018, plusieurs parcelles ont été suivies dans le cadre du protocole ARENA avec la mise en place de pots Barber. Ils sont enterrés au ras du sol et permettent de capturer les individus qui se déplacent sur ce dernier de façon passive. Un liquide composé d’eau, de sel et d’un peu de liquide vaisselle permet de conserver les animaux durant la semaine de collecte.
Les araignées, les opilions, les taupins, les staphylins et les carabes sont ensuite dénombrés pour chaque pot. Pour les carabes, ils sont déterminés à l’espèce pour tous ceux qui font plus de 0.5mm de longueur.
Au total, 6 parcelles en maïs et une parcelle en colza ont été suivies par Elisa Dréan et Tiphaine Rohou (stagiaires IUT) sous la direction de Alexia Barrier (Chambre agriculture Pays de la Loire) et avec l’aide de Myriam Bou (IUT La Roche-sur-Yon). La répartition des parcelles étudiées est indiquée dans le tableau ci-dessous.
Parcelles suivis à l’aide du protocole carabes/limaces du programme ARENA
(conv : conventionnel, SD : semis direct, Bio : agriculture biologique)
Sur la totalité des échantillons triés (soit 92 pots barber), 6361 individus ont été décomptés toutes parcelles confondues. La répartition entre les principaux taxons est indiquée dans la figure 1: Les différents taxons observés toutes parcelles confondues
Les carabes représentent 38% du nombre total d’individus suivis par les araignées (13%). Les résultats ont été précisés pour les parcelles qui ont été suivies pour 3 dates. La répartition des principaux taxons et leurs effectifs sont très différents en fonction des cultures et des modes culturaux.
Figure 2: Nombre d’individus par pot Barber et par date pour les taxons suivis
Pour les carabes, une analyse plus fine a été réalisée qui permet de comparer le nombre d’espèce et l’indice de biodiversité de Shannon selon les parcelles.
Figure 3: Nombre d’espèces et indice de biodiversité de Shannon pour les Carabes
Le maïs en semis direct possède l’indice de biodiversité le plus grand et 22 espèces (contre 12 espèces pour le maïs conventionnel). Cela démontre bien l’intérêt du semis direct pour maintenir la biodiversité dans les systèmes. Le colza possède de nombreuses espèces de carabes mais l’espèce Poecilus cupreus représente 85% des effectifs ce qui fait que l’indice de biodiversité reste faible.
Tous ces résultats ne permettent pas de dégager des constats sûrs et reproductibles. Par conséquent, les données seront agrégées dans la base de données ARENA qui permettra d’avoir des analyses plus fines.
Contact:
, IUT La Roche sur Yon