
Suivis d’automne au lycée agricole de Quétigny
Les suivis d’automne ont débuté le 31 octobre 2018 sur l’exploitation du lycée agricole de Quétigny (Côte d’Or).
Le prolongement de la période sèche a entraîné un semi particulièrement tardif: fin du mois d’octobre. Une parcelle prévue en blé tendre d’hiver et nécessitant un labour n’est à ce jour (fin novembre) toujours pas semée. Elle a donc été exclue des dispositifs automnaux mais sera bien intégrée au printemps.
Sur la campagne 2018/2019, quatre parcelles sont suivies à l’automne 2018 et six au printemps 2019.
- Suivis automnaux: 3 parcelles en blé tendre d’hiver + 1 parcelle en orge d’hiver
- Suivis printaniers: 4 parcelles en blé tendre d’hiver + 1 parcelle en orge d’hiver + 1 parcelle en orge de printemps.
Compte tenu du nombre de parcelles suivies: 6 au total, il est prévu de recruter deux stagiaires entre le mois d’avril et le mois de juin 2019. L’un serait affecté aux suivis terrain du CASDAR ARENA et l’autre à la communication autour du projet.
En effet, l’exploitation souhaite pouvoir fournir un jeu de données le plus complet possible et réalise donc un maximum de réplicas. L’ensemble des parcelles en blé et en orge sont alors prospectées à l’exception des champs en Agriculture Biologique. Le recours plus important à la lutte mécanique dans ce type de système rend difficile le suivi de ces dernières. Cependant, comme lors des relevés des années précédentes, il est à observer que les parcelles présentent globalement un faible risque en ravageurs d’automne (pucerons des céréales, limaces…). Cet élément est à mettre en lien avec les pratiques agricoles mises en place sur l’exploitation.
Les zones d’observations sont, autant que faire se peut, exemptes de traitements insecticides, molluscicides et fongicides. En revanche, l’exploitation emploi des semences traitées et peut avoir recours à l’utilisation d’herbicides dans les zones étudiées.
Cet espace est ainsi utilisé comme témoin et support de formation, notamment pour les élèves en BTS en production végétale (APV) mais également pour les suivis du Bulletin de Surveillance du Végétal (B.S.V).
De nombreux moyens de contrôle et de lutte sont mis en place dans la gestion des bioagresseurs. Il s’agit du contrôle cultural, de la lutte biologique, de la lutte physique, du contrôle génétique et, en dernier recours, de la lutte chimique. Ce dernier point est important à mettre en avant: l’exploitation ne s’interdit pas l’utilisation de produits phytopharmaceutiques en cas d’impasses.
Elle se distingue d’une exploitation privée de par ses trois missions:
– Pédagogique
– Expérimentale
– Production
Contact: , EPLEFPA Quetigny Plombières-lès-Dijon