
ENQUÊTE: Prise en compte des régulations naturelles dans le conseil en production végétale
L’EPLEFPA de Quetigny-Plombières multiplie les collaborations sur les régulations biologiques!
C’est ainsi qu’en 2016, un projet PEI (Partenariat Européen pour l’Innovation) a été déposé et validé. Il s’agit du projet RegGAE «Régulations biologiques en Gestion Agro-Ecologique» financé par l’Union européenne à hauteur de 347 900€.
Débuté en mars 2018, il prévoit la réalisation de relevés sur l’entomofaune volante quasi-inédits sur l’exploitation du lycée. Les premiers piégeages auront lieu au printemps 2019.
L’étude des auxiliaires/ravageurs des grandes cultures répond à une demande sociétale et politique forte afin de se tourner vers des systèmes de production moins dépendants en pesticides. Le recours aux auxiliaires de cultures pour contrôler les bioagresseurs, notamment les adventices, peut être un moyen d’atteindre cet objectif.
Cependant, les agriculteurs et l’enseignement agricole manquent de références, à savoir :
- Dans quelle mesure les bioagresseurs peuvent être régulés par les auxiliaires en grandes cultures?
- Comment les mobiliser et utiliser les infrastructures agro-écologiques pour favoriser leur(s) action(s)?
Le projet RegGAE est mené en chef de file par l’INRA Dijon avec en partenariat l’EPLEFPA de Quetigny Plombières-lès-Dijon, et 3 exploitations agricoles de la plaine dijonnaise.
Il a pour objectif de donner aux agriculteurs les moyens d’infléchir leurs pratiques vers des solutions alternatives dans la lutte contre les ravageurs des cultures et les adventices.
Il s’agit pour cela de capitaliser les références existantes sur la régulation naturelle des bioagresseurs et de mettre au point des outils pédagogiques favorisant le transfert de ces connaissances vers l’enseignement et la profession agricoles. La première étape du projet est de constituer un diagnostic du niveau de régulation aux agriculteurs partenaires. Ce diagnostic sera par la suite le support de la diffusion et de la vulgarisation permettant, aux agriculteurs et aux formateurs, de s’approprier les connaissances issues de la recherche par l’exemple et en renforçant l’aspect démonstration.
La campagne de collecte de données pour le diagnostic commencera donc en avril par la mise en place de tentes Malaise pour caractériser l’entomofaune volante sur l’exploitation de l’EPLEFPA de Quetigny et sur les exploitations partenaires.
Plus d’information sur la page internet du projet
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Coordination du projet: