Reconnaître les deux principaux carabes observés en Pays de la Loire (et ailleurs) dans les parcelles agricoles
La chambre d’agriculture des Pays de la Loire a réalisé depuis 2017 des suivis élaborés dans une vingtaine de parcelles. Les différents carabes piégés dans les pots Barber ont donc été identifiés jusqu’à l’espèce. Actuellement une quarantaine d’espèces a été observée au cours des suivis de ce projet.
Certaines sont plutôt rares alors que d’autres sont présentes dans un grand nombre de parcelles et de façon abondante que ce soit en Vendée ou ailleurs. Voici quelques photos et critères de reconnaissance pour vous aider à les identifier dans les parcelles.
Le carabe est un Coléoptère. Il possède donc 2 paires d’ailes dont l’une est durcie en élytres protégeant l’abdomen et les ailes membraneuses (de la seconde paire d’ailes) repliées en dessous. Ses antennes sont longues (11 articles) et filiformes. Il possède aussi des mandibules très développées.
Le carabe le plus commun en Pays de la Loire (Vendée) dans les parcelles agricoles est Poecilus cupreus. C’est un carabe de 10 à 12 mm assez simple à reconnaître à l’œil nu (Il peut cependant être confondu avec Poecilus versicolor mais bien moins abondant : une loupe binoculaire est nécessaire pour différencier les deux espèces).
Poecilus cupreus se reconnaît à sa couleur le plus souvent cuivrée (du latin cupreus : de cuivre rouge) (parfois plus verte ou noir bleuté métallique) et à sa taille de 10 à 12 mm.
Les deux premiers articles de ses antennes sont plus clairs que les autres. Ce critère est visible à l’œil nu et peut être confirmé par une observation à la loupe.
Poecilus cupreus
Le second carabe le plus observé dans les parcelles suivies en Vendée est Anchomenus dorsalis. Il s’agit d’un carabe de 7 à 8 mm aux couleurs caractéristiques. La tête et le pronotum sont vert métallisé et les élytres sont brunes avec une tache à l’arrière verte à bleue.
Anchomenus dorsalis
Ces deux carabes sont des prédateurs généralistes très communs en milieu agricole dans les milieux bocagers et en milieu ouvert.
Pour les observer, vous pouvez disposer un pot enterré dans le sol et observer les arthropodes qui se font piéger ou disposer une planche en bois ou un piège à limaces. Les carabes s’en servent d’abri et s’y réfugient. Ils y trouvent aussi des limaces ou autres petits insectes pour se nourrir.
Pour en savoir plus sur les carabes, consultez la fiche Auximore – Cultivons les auxiliaires « Carabes »
Auteur: – Chambre régionale d’agriculture Pays de la Loire
