
Cuvette: la chaleur est-elle un obstacle à l’observation?
Le mois de juin 2017 fut rude pour l’observation de l’activité biologique en grandes cultures notamment via l’usage de cuvettes jaunes. Ces dernières placées à hauteur de la végétation ont vu leur eau s’évaporer laissant les insectes pris au piège dans le sel cristallisé. Cela n’empêche pas l’identification car le matériel est récupérable.
Avec de la patience, le remplissage d’eau de la cuvette asséchée permet de dissoudre à nouveau* le sel et d’observer les spécimens restés intacts. Toutefois on peut supposer que l’intensité de piégeage est moindre. En effet, il y a évidemment moins d’insectes piégés que si de l’eau était restée dans la cuvette, de sa mise en place au relevé.
L’idéal aurait été de venir réapprovisionner la cuvette de liquide au cours de la période de capture mais au vu des déplacements et du temps que cela génère ceci n’est pas toujours réalisable.
Samuel Loiseau, Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire
Légende photo: Cuvette installée dans une parcelle d’orge d’hiver dont l’eau s’est évaporée, 7 jours avant la moisson – Nouzilly (37), 19.06.2017
*La solution employée pour capturer et conserver les spécimens durant 7 jours d’observation consiste en un mélange de sel et d’eau (300g/litre d’eau) à laquelle on ajoute quelques gouttes de liquide vaisselle.